Des chercheurs se penchent sur le rôle du microbiote intestinal dans la NASH

Une étude internationale publiée le 11 juillet 2018 montre le lien entre les bactéries intestinales et le développement de la NASH.

La NASH (stéatohépatite non alcoolique), est la forme la plus grave de la maladie du « foie gras » non-alcoolique (NAFLD pour Non Alcoholic Fatty Liver Disease). Touchant 70 à 80% des personnes souffrant d'obésité et de diabète, elle est caractérisée par la présence d'une accumulation anormale de graisse dans le foie qui, chez certains individus, peut affecter les cellules hépatiques et provoquer une inflammation.

D'après une étude de l'Inserm en partenariat avec des chercheurs de Londres, Rome et Girone et publiée dans Nature Medicine,  les bactéries intestinales provoqueraient l'aggravation de la maladie du foie gras car elles produisent des substances directement toxiques pour le foie. À l'avenir, leur identification dans les selles des patients pourrait être un marqueur capable d'identifier ceux qui sont le plus en danger.

Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles pistes sur des potentiels marqueurs de diagnostic, mais aussi de nouveaux traitements de l'obésité. La prochaine étape sera d’empêcher les complications hépatiques liées à l’obésité en manipulant les bactérie et de pouvoir aboutir au développement d’une nouvelle génération de probiotiques.



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