Rencontre avec Serge Monneret de l’Institut Carnot Star
Quelle est la mission de l’Institut Carnot Star ?
Notre principale mission est de générer des collaborations de recherche avec des industriels. Notre champ d’action s’étend entre nos laboratoires et les industriels dans le but de participer à leurs projets R&D et d’innovation sur la thématique sport/santé/bien-être. Il est important de préciser que nous travaillons ces 3 domaines d’activités en association les uns aux autres.
Nous représentons 9 laboratoires dont un en photonique et un en microélectronique, entre autres. Nos expertises laboratoires s’étendent évidemment au-delà du sport. C’est pourquoi nous rencontrons aussi des industriels d’autres secteurs qui ont un besoin en imagerie biologique ou médicale par exemple.
Pouvez-vous nous parler d’une fierté ou d’une réussite de Carnot Star ?
L’histoire la plus emblématique qui nous rend fiers est celle d’un projet européen qui s’appelle M-ONE.
Dans le cadre du ressourcement scientifique, nous réinjectons de l’argent donné par l’Etat dans les laboratoires sous forme de financement de projets scientifiques. Nous avions la volonté d’investir dans des projets interdisciplinaires avec une association de plusieurs laboratoires de notre Carnot. Et nous avons eu l’opportunité de voir apparaître un projet qui associait des théoriciens de l’Institut Fresnel (qui font de l’électromagnétisme) avec un laboratoire d’imagerie médicale par résonance magnétique. L’idée était d’utiliser un concept assez récent pour essayer d’homogénéiser le champ au niveau de l’IRM, de façon à ce que toute la tête soit éclairée de manière homogène lors de l’acquisition IRM.
Avant même la fin de ce projet, plusieurs brevets ont été déposés, une start-up a été créée qui compte aujourd’hui 15 personnes et 2 projets européens ont été montés à ce sujet autour de consortia élargis. C’est donc avec fierté que nous reparlons de ce beau projet.
Quels sont vos futurs projets ou votre actualité ?
Pour l’année 2022, nous avons décidé d’opérer un virage stratégique en allant vers les plateformes technologiques. Nous avons donc choisi de renforcer l’humain en finançant un ingénieur de plateforme par laboratoire. L’objectif est de répondre plus facilement à des sollicitations d’industriels pour enclencher de nouvelles collaborations.
Nous avons également décidé d’associer les différents Institut Carnot du réseau afin de créer les Alliances Carnot. 3 projets d’alliance ont vu le jour : en sport, en santé et nutrition et un dernier en santé et numérique.
Qu’est-ce que le Clubster NSL vous apporte en tant que membre ?
Nous sommes membres réseau Clubster NSL depuis plusieurs années et nous sommes toujours aussi satisfaits de notre adhésion. Cela nous a permis de développer des collaborations grâce aux mises en relation et à l’identification des besoins, et également d’avoir des informations sur les événements en lien avec les sujets qui nous intéressent.
Comment définiriez-vous le Clubster NSL en 3 mots ?
Réseau d’adhérents – spécificités thématiques – complémentarité